Éphémérides concernant l'histoire de Vaudreuil-Soulanges

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Éphémérides du mois de juillet

1 Juillet

1742: Pierre de Rigaud de Cavagnial était à  Paris lorsqu’il fut nommé le 1er juillet 1742 gouverneur de la Louisiane afin de remplacer Le Moyne de Bienville, mais il ne débarque à  la Nouvelle-Orléans que le 10 mai 1743. Il est à  l’origine de la prospérité de la Louisiane o๠il n’a laissé que de bons souvenirs. Son épouse, Jeanne-Charlotte Fleury d’Eschambault, qui adorait les fàªtes, sut bien vite policer la société de la ville et parvint à  se constituer une petite cour fort élégante; on y voyait màªme des carrosses importés de Paris. Pierre de Rigaud de Cavagnial, marquis de Vaudreuil, seigneur de Vaudreuil et de Rigaud, fut le dernier gouverneur de Nouvelle-France sous le Régime franà§ais. Son séjour en Louisiane lui servit de tremplin vers la réalisation de l’ambition qu’il avait, tout comme son père Philippe avant lui, d’accéder au gouvernement général de la Nouvelle-France.

1845: Franà§ois Sauvé est élu maire de la municipalité de la paroisse de Les Cèdres. La municipalité n’a été officiellement érigée qu'en novembre 1847, mais d’après une loi de 1840, il y avait un maire et des conseillers dès 1845. Les premiers conseillers étaient Louis-Pierre Coutlée, Timothée Clément, Jean-Baptiste Lalande, Pierre Watier, Joseph Marleau et Antoine Pilon. Le secrétaire était Louis-Joseph Montpetit.

1892: Naissance à  Les Cèdres de Joseph Leroux, fils de Charles Leroux et Geneviève Ravary. à€ la suite des événements de novembre 1838 à  Lacolle et à  Odeltown, il est soupà§onné d'activités subversives et arràªté le 8 novembre; puis il est conduit à  la prison du Pied-du-Courant à  Montréal. Il passera les Fàªtes en prison avec plusieurs autres patriotes. Peu de temps après, le 7 janvier 1839, il est emmené devant le commissaire enquàªteur. Il se défend lui màªme. Il est acquitté et libéré le jour màªme.

2 juillet

1961: En ce jour de juillet 1961, monseigneur Alfred Langlois, évàªque du diocèse de Valleyfield, procède à  la bénédiction de l’école primaire Sainte-Madeleine de Vaudreuil. Pour cette cérémonie, l’évàªque est accompagné du curé Adhémar Jeannotte de Vaudreuil, du député Paul Gérin-Lajoie et d’autre dignitaires du milieu de l’éducation dont le président de la commission scolaire de Vaudreuil André Bernardin.

1962: Peter R. Brown est élu à  la mairie de Dorion avec une mince majorité de 52 voix sur son adversaire Jean-Charles Vallée, propriétaire du garage du màªme nom. Dans le quartier Lagacé du parc Bel-Air, les citoyens élisent leur première femme échevin, Monique Marier, qui l’emporte avec sept voix de majorité sur son adversaire Jean-Louis Lauzon. 70,4 % des citoyens se sont prévalus de leur droit de vote.

3 juillet

1956: En ce jour de juillet 1956 sont élus au conseil municipal de Dorion le docteur Jean Cuillerrier, Henri Larocque et Émile Séguin. La campagne électorale avait porté, entre autres, sur l’état lamentable des rues qualifiées des pires de la province de Québec.

1961: Comme c’est souvent le cas, le canal de Soulanges sert à  cacher les méfaits commis par des voleurs. Le 3 juillet 1961, des personnes à  l’oreille fine entendent des bruits bizarres tout près de l’hà´tel New Central. Des plongeurs commencent alors des recherches et vers la fin de l’après-midi une voiture est retirée des eaux du canal. Il s’agissait d’une voiture taxi volée à  Verdun. Les journaux régionaux rapportaient régulièrement ce type de vol après la fermeture définitive du canal en 1959.

4 juillet

1750: Dans une lettre envoyée à  Antoine Rouillé, secrétaire d’état à  la Marine de France, Paul-Joseph Le Moyne de Longueuil écrit en juillet 1750 qu'il entend développer une seigneurie au-dessus de Montréal. Il ajoute avoir trouvé des habitants pràªts à  s'y établir et précise qu'il veut y construire un moulin à  blé et un à  scie. Il demande une confirmation particulière de cette concession comprenant, outre le droit de pàªche, chasse et traite, le droit de haute, moyenne et basse justice. Il s’agit de la seigneurie de L’orignal située en amont du Hawkesbury moderne en Ontario. La seigneurie avait été concédée en 1774 à  Franà§ois Prévost, major de la ville de Québec. Le Moyne de Longueuil fait aussi état des dommages causés par les incursions des Agniers dans sa seigneurie de Soulanges qui ont brà»lé et ravagé tous ses établissements et ainsi ruiné plusieurs des habitants.

5 juillet

1909: Jusqu’en 1921, la municipalité aujourd’hui connue sous le nom de Hudson, portait le nom de Como, et ce, depuis 1877. En juillet 1909 se tenait la première réunion de la commission scolaire de Como dans le presbytère de l’église St-Thomas d’Aquin. On y discute notamment de l’acquisition de la maison du curé Joseph-Alphonse Reid qui avait servi d’école auparavant.

1956: Décès du père Henri Faubert, c.s.v. Né à  Rigaud le 11 septembre 1884 du mariage d'Alphonse Faubert et de Marie-Louise Prévost, il fait ses études au collège Bourget de Rigaud et entre au Grand Séminaire de Montréal en 1907. Le 9 janvier 1910, il est ordonné pràªtre à  Valleyfield par monseigneur Joseph-Médard Émard. Il est l’un des cinq fondateurs de la Société historique de Rigaud.

6 juillet

1883: Devant le notaire Franà§ois-de-Sales Turcotte de Vaudreuil, un marché est conclu le 6 juillet 1883 entre Franà§ois-Édouard Meloche, peintre et décorateur, et la fabrique de la paroisse Saint-Michel de Vaudreuil pour l’exécution d’ouvrages de construction, de réparation et de décoration, autant à  l’extérieur quâ€™à  l’intérieur, de l’église, de la sacristie et du presbytère de la paroisse. La fabrique est représentée par le notaire Franà§ois-de-Sales Bastien, le curé Célestin Martin, Dieudonné Brà»lé, notaire et écuyer, et Robert Harwood, écuyer, juge de paix et cultivateur.

7 juillet

1711: Dans une lettre de juillet 1711 expédiée à  Charles-René de Breslay, sulpicien missionnaire au fort de la mission de l'à®le aux Tourtes, le ministre lui confie qu'il avait « esté bien aise d'apprendre que le bastiment qui avoit esté commencé à  votre mission soit achevé. Je ne doute point que vous n'ayiez fait perfectionner cette année la muraille (...) Sa Majesté est très satisfaite de votre zèle et de l'application que vous mettez à  mettre votre mission à  couvert des desseins que les Iroquois pourroient avoir de la troubler, et mesme de les empescher de s'avancer dans le pays, s'ils entreprenoient de faire la guerre à  la colonie. »

1846: Disparition de trois enfants à  Saint-Polycarpe : Pierre Doucet, Pierre Cholet et Toussaint Cholet. Voici ce que le journal La Minerve publie le 20 juillet 1846 à  ce sujet : « M. l'Éditeur. Trois petits garà§ons, dont un à¢gé de 3 ans et deux de 6 ans, se sont égarés mardi le 7 du courant, dans le bois de Ste. Marie en la paroisse de St Polycarpe. Comme toutes les recherches ont été jusqu'à  ce jour sans succès, on croit que les petits enfants se sont adonnés à  prendre quelqu'une des routes des chantiers, qui peuvent les éloigner fort avant dans les bois et comme parmi les milles et une nouvelles plus ou moins vagues qu'on aurait fait circuler à  leur sujet, il aurait été dit que des personnes étrangères les ayant rencontrés dans les bois de la Cà´te de St. Dominique, aux Cèdres, les auraient sans les connaà®tre, amené avec elles, on ne sait oà¹, vous voudrez bien M. l'Éditeur, annoncer cet évènement dans votre prochaine feuille. Signé J. Meilleur, N. P. St Polycarpe. »

8 juillet

1907: Première assemblée des électeurs de la nouvelle municipalité scolaire du Ruisseau, qui regroupait des secteurs détachés des municipalités de Coteau-du-Lac, Saint-Clet et Saint-Polycarpe.

1942: La gare Wilsonvale ou Rivière-Rouge de Coteau-du-Lac, construite en 1926, est détruite par les flammes en ce jour de juillet 1942. La reconstruction est décidée presque immédiatement. La gare prend alors le nom de Coteau-du-Lac et dessert entre autres le moulin à  farine Langevin.

9 juillet

1910: Au début du XXe siècle, les autorités gouvernementales et municipales cherchent à  améliorer le réseau routier. Le 9 juillet 1910, le conseil municipal de Coteau-du-Lac décide que le chemin de la Rivière Rouge à  partir du chemin du Fleuve jusqu’au canal de Soulanges sera construit, gravelé et entretenu aux frais de la corporation municipale.

10 juillet

1953: Lionel Groulx, l’historien nationaliste bien connu, écrit au curé Adhémar Jeannotte de Vaudreuil pour le remercier d’avoir assisté au cinquantième anniversaire de son sacerdoce. Lionel Groulx mentionne qu’il n’oubliera jamais l’accueil que lui ont réservé les paroissiens de Vaudreuil. Il termine sa lettre ainsi : « Que le Bon Dieu continue de bénir ma chère paroisse et son cher curé! Et tous ensemble souhaitons de garder un amour inaltérable à  notre vieux clocher et à  tout ce qu’il symbolise. »

11 juillet

1870: Naissance à  Saint-Clet d’Avila Farand. Fils de Joseph Farand, cultivateur, et de Marcelline Arsenault, il fait ses études au collège Bourget de Rigaud. Le 29 aoà»t 1893 à  Les Cèdres, il épouse Émelda Séguin, fille de Jean-Baptiste Séguin, cultivateur, et d'Éléazelle Trottier. Il est élu député libéral dans Soulanges en 1916, puis réélu en 1919. Il est défait en 1923, mais réélu en 1927, 1931 et 1935, il ne s'est pas représenté en 1936. Il est décédé à  Lake Wales, en Floride, le 8 février 1941, à  l'à¢ge de 70 ans et 6 mois. Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Clet.

1935: Naissance de Marcel Braitstein. Originaire de Belgique, il demeure au Québec depuis 1951. Il est diplà´mé de l'école des Beaux-arts de Montréal o๠il étudie de 1953 à  1959. Entre 1959 et 1961, il poursuit ses études au Mexique, puis en Europe entre 1961 et 1962. Sculpteur de renom, il remporte plusieurs prix et ses Å“uvres sont exposées à  travers le Canada et à  l'étranger. Professeur retraité de l'UQAM, o๠il enseigna pendant une trentaine d'années, il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont : Le Temps, l'artiste et ses traces, Enfant traqué, enfant caché (un récit autobiographique), et Les Mystères de l'à®le de Saber. En 1998, il réalise L'observateur, une sculpture en fer peint dont il fera don au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Cette sculpture qui trà´ne sur le terrain du musée a été dévoilée en 2005, pour le cinquantième anniversaire de fondation de cette institution.

12 juillet

1864: En ce jour de juillet 1864, un orage épouvantable, accompagné d’une gràªle dévastatrice, s’abat sur Les Cèdres. Le curé de la paroisse, Maurice Roux, écrit à  son évàªque : « Les grains pouvaient avoir, sans exagération, un pouce et demi et màªme deux pouces de diamètre. » Des vitres et màªme des barreaux de jalousie sont brisés; les récoltes sont ruinées.

1921: En ce jour de juillet 1921, la municipalité de Saint-Clet, fondée en 1850, est divisée en deux parties : le village dont le premier maire est Régis Ravary et la paroisse dont le premier maire est Théophile Pilon.

13 juillet

1900: Un terrible ouragan cause des ravages dans la municipalité de Coteau-du-Lac, plusieurs arbres sont déracinés dans le verger des sÅ“urs de la Providence.

14 juillet

1755: Dans une lettre au marquis de Vaudreuil, ContrecÅ“ur, le commandant du fort Duquesne (Pittsburg, ÉUA) écrit le 14 juillet 1755 : « Je n'ai pas cessé depuis le début de ce mois d'envoyer des détachements de sauvages pour harceler les anglois que je savois àªtre 3000 à  30 ou 40 lieues du fort, se préparant à  venir l'assiéger.... Le, lendemain, 8, (...) je formai un parti de tout ce que je pouvois mettre hors du fort pour aller à  leur rencontre. Il était composé de 250 franà§ais et de 650 sauvages, ce qui faisoit 900 hommes. Monsieur de Beaujeu, capitaine le commandoit. Ce parti se mit en marche le 9 à  8 heures du matin et se trouva à  midi et demi en présence des Anglois. à€ environ 3 lieues du fort. On commenà§a à  faire feu de part et d'autre. Le feu de l'artillerie ennemie fit reculer un peu par deux fois notre parti. M de Beaujeu fut tué à  la troisième décharge. » Il s'agit du capitaine Daniel-Hyacinthe-Marie de Beaujeu, le frère de Louis-Joseph Liénard de Beaujeu dont le fils Jacques-Philippe deviendra en 1807 le seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil.

1855: Le curé Flavien Cholette de Saint-Polycarpe demande à  l'évàªque la permission de faire des prières pour détourner les nuées de sauterelles qui envahissent les champs de la municipalité. L'évàªque donna son accord au curé Cholette à  condition que ses paroissiens et ses paroissiennes « s'abstiennent d'aller à  l'auberge, sauf en cas de nécessité absolue. » Nous ignorons la raison d'une telle exigence. Peut-àªtre que l'auberge était considérée par l'évàªque comme un endroit de perdition o๠l'on pouvait se procurer de l'alcool. Avec ou sans sauterelles!

15 juillet

1845: à€ la suite de la création des sociétés de tempérance en 1840 sous l’impulsion de Charles Chiniquy dont les directives interdisaient la consommation de toute espèce de boisson incluant le vin et la bière, la communauté de Coteau-du-Lac fonde sa propre société de tempérance en juin 1844. Le 15 juillet 1845, la société de Coteau-du-Lac comptait 2 314 membres, soit presque la totalité des paroissiens.

16 juillet

1758: En ce jour de juillet 1758, Pierre-Franà§ois de Rigaud de Vaudreuil, gouverneur de Montréal, ordonne à  Joseph-Dominique-Emmanuel de Longueuil, enseigne en pied des troupes de la Marine, de partir pour Carillon dans le détachement commandé par le capitaine de Courtemanche à  la tàªte des Iroquois et des Hurons. La victoire éclatante de Montcalm à  Carillon avait eu lieu le 8 juillet, mais on désirait profiter de cette victoire en envoyant de nouvelles troupes.

17 juillet

1922: En juillet 1922, un marché est conclu entre la fabrique de la paroisse Saint-Michel de Vaudreuil et Charles-Auguste Larivée, entrepreneur électricien. Ce dernier s’engage à  faire et parfaire tous les ouvrages d’électricité dans la construction du nouveau presbytère pour la somme de 400,00 $. Le màªme jour, la fabrique conclut un marché avec J.-H. LebÅ“uf, entrepreneur de Lachine, pour la construction du presbytère dont le coà»t est évalué à  3985,00 $.

18 juillet

1896: Marie Hébert de la Rousselière, fondatrice de l'Å“uvre de la Réparation au Sacré-CÅ“ur, écrit au curé Joseph-Octave Godin de Vaudreuil pour l’inviter à  se procurer un lot de médailles, très miraculeuses, de Notre-Dame-des-Oliviers. Marie de la Rousselière précise qu’une médaille protège de faà§on remarquable les femmes appelées à  devenir mère et a la vertu toute spéciale de préserver de la foudre. Selon elle, il devrait y en avoir dans toutes les granges. Elle ajoute que le gain de la vente des médailles est réservé pour la construction de la petite chapelle de la Réparation ou le Sanctuaire du Sacré-CÅ“ur situé au 3650, boulevard de la Rousselière à  Montréal. Elle affirme que 9000 médailles ont été vendues au Canada depuis novembre 1895.

19 juillet

1801: Naissance à  Vaudreuil de Franà§ois Séguin, fils d’Hyacinthe et de Marie-Louise Rouleau. à€ la fin de 1837, Franà§ois Séguin, devenu cultivateur à  Rigaud, est arràªté comme patriote et emprisonné à  Montréal le mercredi 10 janvier 1838. Il est relà¢ché quelques jours plus tard faute de preuves. Il meurt plusieurs années plus tard en juillet 1877 et est inhumé dans le cimetière de Rigaud tout comme son épouse Marguerite Tranchemontagne décédée le 14 aoà»t 1876.

20 juillet

1927: De nombreuses manifestations sociales et religieuses sont organisées en juillet 1927 dans la municipalité de Les Cèdres pour célébrer en ce 20 juillet le 175e anniversaire de la création de la paroisse religieuse de Saint-Joseph de Soulanges.

21 juillet

1803: La première cloche du presbytère-chapelle de Rigaud est baptisée Michel-Marie par Michel-Félicien Leclerc, curé d'Oka. Le parrain est Michel-Eustache-Gaspard-Alain Chartier de Lotbinière et la marraine Marie-Charlotte Monro, son épouse. à€ cette cérémonie, assistaient les abbés Laurent Archambault, curé de Les Cèdres, Pierre Toupin, curé de l'à®le Perrot, Jean-Baptiste Thavenet, missionnaire à  Oka, et Joseph Deguire, vicaire à  Vaudreuil. Cette cloche d'un poids de 400 livres environ avait été achetée par la fabrique de Rigaud au prix de 1558 chelins et 10 sols.

22 juillet

1879: Le chef du bureau de l’état civil de la mairie de Senlis en France écrit à  Raoul de Beaujeu, noble vicomte résidant à  Coteau-du-Lac, pour lui rappeler que son grand-oncle Franà§ois-Charles de Beaujeu avait été inhumé en 1846 dans le cimetière de Senlis. Or, après plus de trente ans, le chef du bureau lui rappelle que le corps de Franà§ois-Charles devra àªtre exhumé et ses restes dispersés si une décision n’est pas prise rapidement à  ce sujet. Afin d’éviter une telle action, il lui conseille de renouveler l’acte de concession du lot du cimetière pour trente années de plus ou à  perpétuité dans une nouvelle concession du cimetière. L’histoire ne dit pas si la famille de Beaujeu en Canada a agi en conséquence. Raoul de Beaujeu avait effectué un voyage à  Senlis en 1869 pour s’informer sur le lieu de sépulture de son grand-oncle.

23 juillet

1890: Théophile Paquette s'installe à  Rigaud comme barbier en juillet 1890. Il ouvre son premier salon dans la demeure d’Ernest Gauthier, résidence située à  l’angle des rues St-Anselme et St-Franà§ois. Cette maison démolie en 1957 et 1958 fut longtemps la propriété de Trefflé Pilon. En 1890, le client payait 10 sous pour une coupe de cheveux et 5 sous pour un rasage.

24 juillet

1878: à€ la suite de la création de la paroisse de Saint-Lazare en 1875, les paroissiens s’affairent à  mettre en valeur leur église officiellement bénite en octobre 1877. Le 24 juillet 1878 a lieu la bénédiction solennelle de la première cloche. La bénédiction est effectuée par le curé de Vaudreuil, T. Brassard, qui avait reà§u l’autorisation de monseigneur Charles-Édouard Fabre, évàªque de Montréal. La cloche fondue à  Londres pesait 1966 livres et portait le nom de Marie-Joseph-Lazare.

25 juillet

1879: C’est en cette journée de juillet que fut organisée à  Pont-Chà¢teau ou le ruisseau Saint-Hyacinthe la première exposition agricole organisée par la Société d’agriculture du comté de Soulanges afin de promouvoir le commerce et la valeur des produits agricoles de la région.

26 juillet

1820: En ce jour de juillet 1820, le curé Pierre-Nicolas Leduc de Saint-Polycarpe écrit : « Par nous, pràªtre soussigné, a été bénite sous le nom de Catherine, une cloche du poids de 529 livres, formant avec son battant 554 1/2 livres. Le parrain a été Jacques Philippe Saveuse de Beaujeu, écuyer seigneur de cette paroisse, et la marraine Demoiselle Adélaà¯de-Catherine Fillion. » Le 5 janvier 1904, monseigneur Joseph-Médard Émard, évàªque du diocèse de Valleyfield, vient procéder à  la bénédiction de trois nouvelles cloches. Pour l'occasion, la vieille cloche Catherine fut remontée dans le nouveau clocher à  la demande du curé Zéphirin Auclair. Elle carillonne aux jours de grandes fàªtes.

1836: En ce mardi de juillet 1836, Charles-Ovide Perrault, député de Vaudreuil, organise un grand ralliement populaire à  Vaudreuil. Cette assemblée regroupe des personnalités patriotes de l’époque. Nombreux sont les habitants de Vaudreuil, de Rigaud et des environs qui assistent à  cette assemblée présidée par Antoine Saint-Julien au cours de laquelle une pétition fut signée pour appuyer les 92 Résolutions adoptées par la Chambre d’Assemblée du Québec en 1834. Au nombre des résolutions adoptées au cours de cette assemblée à  Vaudreuil, signalons celle qui remet en cause le régime seigneurial.

27 juillet

1943: Les commissaires civils accordent aux habitants francs tenanciers de Saint-Lazare la permission d’élire trois syndics afin de mettre à  exécution la décision de l’évàªché de Valleyfield de construire une nouvelle église à  la suite de l’incendie qui avait détruit l’église en novembre 1942.

28 juillet

1832: Georges-René Saveuse de Beaujeu, seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil, écrit une lettre pour prier certains citoyens d’assister au service qui sera chanté le 30 du courant dans l’église de Les Cèdres pour le repos de l’à¢me de son père Jacques-Philippe, décédé du choléra le 19 juin. Dans la liste des 33 invités, on remarque les noms de Joseph Watier, Louis Coutlée, Godefroy Beaudet, Antoine Filion de Soulanges, de Robert Unwin Harwood de Vaudreuil, et de Joseph-Amable Charlebois et Joseph Cholette de Rivière-à -Delisle ou Nouvelle-Longueuil.

29 juillet

1756: En ce jour de juillet 1756, Jean-Daniel Dumas, capitaine des troupes de la Marine, écrit au ministre de la Marine de France pour rétablir les faits sur le nom du véritable vainqueur de la bataille de la Monongahela (Malengueulé) du 9 juillet 1756. Il précise que la victoire lui revient à  lui et non pas à  Daniel-Hyacinthe-Marie de Beaujeu qui fut tué dès le premier assaut. Une longue tradition parle encore de Daniel-Hyacinthe-Marie de Beaujeu comme le héros de la Monongahela, alors qu’en fait il s’agit du capitaine Dumas qui avait le défaut d’àªtre modeste et d’avoir un style qui sentait un peu trop les bords de la Garonne.

30 juillet

1881: Décès tragique par noyade de deux filles du docteur Gaspard Dauth de Coteau-du-Lac. Le docteur déploya tous ses efforts pour sauver ses trois filles désemparées après le passage d’une embarcation qui avait fait de grosses vagues. Il réussit à  sauver la plus jeune Élise au risque de sa vie, mais Joséphine et Caroline, à¢gée de 17 et 20 ans, périssent dans les ondes. On retrouva rapidement leurs corps qui furent exposées dans la chapelle du couvent.

31 juillet

1960: En ce dernier jour de juillet 1960 avait lieu la bénédiction du boulevard Cardinal-Léger à  Pincourt. C’est le cardinal Léger lui-màªme qui officiait lors de cette bénédiction qui se déroulait dans le cadre de la Journée civique de Pincourt pendant laquelle fut aussi dévoilé le plan directeur d’urbanisme de la ville en présence du maire Val d’Ambrosio et des députés Paul Gérin-Lajoie et Marcel Bourbonnais. Ce fut également l’occasion pour effectuer une visite de l’église Notre-Dame-de-Lorette devant laquelle fut planté un érable. La fàªte se termina par un grand buffet. Le discours du cardinal Léger portait sur le sens de la destinée humaine, l’homme n’étant ici-bas que dans une sorte de sursis.

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